Grain de Pixel – Photographe équestre en Charente
Trait de calcaire
les chevaux de trait poitevin
Naissance d’une idée
La série Trait de Calcaire est à la base une idée de projet photo dédié au cheval de trait dans son ensemble. C’est après coup que je découvris la race. Arrivé en Charente sans en être natif et issu du milieu du concours hippique, le cheval de trait Poitevin demeurait un inconnu pour moi. De nouvelles rencontres m’ont alors mené à mesurer l’importance de cette race locale à l’histoire bien plus récente qu’on ne se l’imagine.
Né des croisements entre races dans le but de créer un cheval robuste et résistant, capable de vivre dans les milieux humides des marais du poitevin. Il suffit de se plonger dans cette histoire pour mesurer alors l’intérêt de se pencher sur cette race locale. Encore plus quand m’est apparu le combat perpétuel d’éleveurs passionnés pour la sauvegarde de cette race en voie de quais disparition.
un poitevin dans un cloitre
Cette histoire, ce projet a débuté un peu chaotiquement. Parti sur une base très généraliste à l’idée de créer un projet photo autour du cheval de travail dans son ensemble, sans me contraindre à des restrictions de races ou de domaines en particulier. Alors que je partais sur l’intention de créer des photos en studio m’est alors arrivé une idée complètement dingue. Je restais quelque part frustré de cette thématique.
Je trouvais la démarche encore trop « accessible », trop peu innovante ou exotique. Non pas dans l’idée de créer un évènement nouveau mais bien de me surpasser, de me lancer un défi artistique et technique plus osé. Puis lors d’une séance photo pour un mariage au cloitre de la ville de la Rochefoucauld l’idée a fait son chemin. Une idée dingue : shooter un cheval de trait à cet endroit. Puis d’idée elle s’est muée en démarche, puis en séance.
Le trait poitevin et son patrimoine
Le cloitre de la Rochefoucauld, déclencheur des futures séances a été un catalyseur incroyable dans ma démarche photographique. Quoi de plus puissant que de lier alors le patrimoine vivant avec le patrimoine non vivant. Le trait poitevin était alors un élément à lui seul. Partie intégrante de l’histoire de la région, de son essence. Le mettre alors en scène dans des lieux haut en couleurs et en histoire de la région Poitou Charente devenait une évidence certaine. Et le début d’une série photographique que j’allais lui dédier. Le premier chapitre du Projet Force Tranquille venait de naitre.
Des lieux et des défis
Cette aventure, ce « Trait de calcaire » a été l’amorce qui m’a amené à poursuivre le travail auprès du cheval de trait. J’ai appris à démarcher, à oser franchir de portes pour tenter de faire vivre cette aventure à d’autres. A exporter mes idées folles dans des lieux où personne n’aurait imaginé y voir un cheval. Du château royal de Cognac aux carrières de Saint Même jusqu’au cinéma.
Face à la difficulté de ce défi, l’aventure s’est un peu essoufflé faute de ressources et de nouvelles possibilités, de nouveaux endroit potentiellement accessible. Mais bien que l’aventure a ralenti elle ne s’éteins pas et reste telle des braises, prête à resurgir à l’occasion de rencontres ou d’opportunités nouvelles. Souvent une rencontre, un échange révèlent des opportunités. Parfois pleines de promesses, parfois déroutantes. Mais je ne recule pas et cette série poursuivra son aventure jusqu’à un possible aboutissement.
Les séances photos issues de « Trait de calcaire »
Ce projet de série continue son chemin, en attendant je vous propose de découvrir les travaux réalisés à ce jour sous forme de galeries dédiées à chaque séance. Des images parfois inédites, d’autres ont déjà été diffusées et découvertes.
Remerciements
Trait de Calcaire c’est avant tout des rencontres, des échanges. C’est impossible de réaliser des choses seul et sans l’aide précieuse de mes collaborateurs et collaboratrices,
Merci à Laura Kendall du Domaine des Limousines, Pierre Antoine Bernard, Sébastien Marciquet et toute sa famille, Mélanie Baudin et Thomas Goemaere de la troupe Chandelae, Jenny Massicot, Angélique Grip, Les calèches de Lysos, monsieur Bernard Marceau, la ville de Saint Même les Carrières, la Ville de Cognac, le Château Royal de Cognac et l’ensemble de ses équipes, la Ville de Saintes et l’équipe de l’amphithéâtre Gallo Romain, Aurélie Delage et le Cinéma le Mégarama, André Crouzilles, Julie Desbois et Renaud Joubert de la Charente Libre, Olivier Sarasin de Sud-Ouest.