Certes je suis photographe équestre à la base. J’ai débuté mon activité par les chevaux et pour les chevaux. Mais de fil en aiguille j’ai fait évoluer les choses ; J’ai ajouté à mon tableau les cavaliers. Je les ai inclus dans mes images. Car ils sont une partie intégrante du cheval. Ils sont cette moitié qui définit le couple homme cheval, humain pégase. Car l’un ne va pas sans l’autre et inversement.

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Le mythe du cheval libre et seul est une utopie fantastique. Je ne reprocherais jamais à qui que ce soit de vouloir retranscrire ces images. Mais je me nourris de l’actuel, du moment présent. J’aime et je reste un transcripteur d’émotion, de rêves et d’illusions. J’aimerais pouvoir mettre en scène à longueur de temps le cheval tel que je l’imagine : seul. Car pour moi il est une muse qu’aucun décor ne peut surpasser.

Le décor est juste l’écrin pour une œuvre aussi belle que le cheval. Mais si je reste terre à terre je ne dois pas oublier que la symbiose cheval cavalier est bien là. Et que l’un peut très bien s’intégrer avec l’autre tant que l’émotion est capturée. La complicité qui crée cette fusion. Cavalier et cheval, muse et poète, le sculpteur et son œuvre peu importe le rôle de chacun. Ils évoluent et grandissent ensemble quoi qu’on en dise.

Non je ne suis pas un photographe de concours hippique

J’ai, il fut un temps été, groom, cavalier, soigneur, palefrenier. Nageant dans le monde du concours hippique. L’obstacle était la discipline reine, fétiche m’obnubilant au point d’en oublier l’existence d’autres disciplines. Puis est venu, plus tard la maturité, le regard différent sur les choses. Puis la photo. La photographie m’a poussé au-delà des mes limites connues, au-delà des terrains de concours. Me montrant des chemins que je n’avais pas encore foulés.

Découvrir des univers différent, opposé à mes classiques. Et j’ai redécouvert le cheval. Autres formes, autres opinions, autres modes de pensées, autres équitations. J’ai eu cette chance donné de passer sur un autre univers pour créer mon univers. J’ai voulu changer de façon de voir le cheval, l’observer de façon nouvelle loin des terrains de concours.

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Je ne dénigre pas mon passage dans le monde de la compétition, je le conserve au contraire comme une école incroyable qui a su m’apporter de nombreuses clés. Ces mêmes clés qui m’ont appris le cheval, ses secrets. Un chapitre dans ma vie d’homme de cheval qui a su se terminer et m’ouvrir de nouvelles portes. Depuis je laisse le soin à d’autres de fouler le sable des carrières pour en tirer l’essence même de la compétition, et me laisser ainsi me tourner vers la photographie qu’on qualifierait d’artistique. Bien que le terme artiste est un titre bien inatteignable de mon point de vue.

Moi le non retoucheur, le chasseur de naturel

Je ne retouche que peu uniquement pour dissimuler aux regards les éléments les plus perturbants dans mes images. Eléments privant de liberté ces images : des clôtures aux rubans, en passant par les poteaux poussant au milieu de nulle part. Bien existant car présent pour remplir leurs rôles dans le monde réel. Ces éléments sont voués à disparaitre sur mes créations pour permettre la mise en place de ma vision du cheval, de la mise en valeur de ce superbe animal, pour épurer un décor qui n’a pas besoin de ces futilités. Mes images je les rêve quand je photographie.

Alors comme je dispose de ma liberté de penser j’aménage mes décors comme je l’entends. Gommant ici et là un fil, un objet, une tache. Mais étrangement j’ai ce besoin de conserver le réel, de ne pas faire mentir mon œil avec une retouche trop poussée, hors du temps et trop peinturlurée. Chacun son monde de rêves et de création. Le mien se veut mi réel mi imaginaire. J’ai ce besoin de conserver un sentiment de réalité pour que chacun puisse apprécier.

Je ne jetterais jamais l’opprobre sur des artistes en numérique, peintres et créateur de photographies recrées. Chacun apporte sa vision, son envie, sa créativité. Pour moi il s’agit avant tout de capter l’émotion mais laisser parler aussi l’éphémère instant que mon imagination apporte avec elle sur cette image. Ni trop fou ni trop réaliste. Juste un soupçon de magie dans une scène vivante ou le cheval est avant tout acteur de cette création.

Alors n’oublie jamais que ton œil se doit être séduit

Avant de faire appel à mes services, je ne saurais que vous mettre en garde : votre œil doit être séduit par mon travail, ma vision. Ne venez pas vers pour pour juste réaliser des photographies. Venez me voir parce que ma visin des choses vous correspond, venez passez un moment avec moi pour écrire une histoire. L’histoire de votre séance. On écrira ensemble ces photos. Bien plus qu’un moment figé ces photos parleront, raconteront une histoire.

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L’histoire de cette séance où je vous ai impliqué, secoué, agité votre capacité de réflexion pour une seule chose : faire prendre vie à ces images. Apporter avec vous les ingrédients d’une séance qui resteront imprégner les photographies tout au long de leurs vies. Car quand vous observerez vos photos, ce n’est pas juste un moment capté que vous verrez mais bien toute l’histoire qui en a découlé, l’histoire qui s’en est ensuivit.

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Une séance photo c’est un moment d’émotion, de partage et de plaisir qui restera pour imprégner les images finales. Mais avant de choisir n’oubliez pas que mon œil n’est pas unique, il est particulier. Il existe de nombreux artistes à découvrir, peut être parfois plus séduisant à vos yeux. On ne prend pas un photographe on choisit un artiste, on ne fait pas une séance photo on crée un moment unique en image

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