J’avais abordé le sujet précédemment du studio avec chevaux. J’ai pu expliquer la complexité de cette pratique. En effet cela reste une pratique encore jeune dans son domaine. Le matériel ayant évolué et donc s’étant démocratisé sur le plan du prix comme de la disponibilité cela rend les choses plus accessibles. Quand je dis accessible je ne parle bien entendu pas de facilité de réalisation mais bien de praticité pour trouver du matériel. On va donc s’intéresser d’abord au studio équestre réalisé au flash cobra. Insolite ? En effet !

Moi et comment j’ai commencé le studio équestre

Des flashs cobras tout simplement. Des flashes chinois de marque Yongnuo ont très bien fait l’affaire dans mes débuts. Débuts à tâtons qui m’ont permis de me faire plaisir certes mais aussi de très vite appréhender les limites. Il faut savoir que le flash cobra permet de travailler avec le cheval mais dans des cas très limités. En effet la couverture lumineuse et sa puissance sera vite un frein. Certes on peut envisager certains modèles comme chez Godox avec l’AD360 ou encore chez Profoto avec le A1. Mais on est dans un budget qui est différent. Il faut donc sur ces matériels précis se poser d’autres questions avant d’investir dedans.

Un flash cobra reste très limité. En même temps l’usage n’est pas vraiment adapté pour de la photo équine. J’ai commencé à faire du portrait tête et encolure avec. Jusque-là c’est passé avec une petite montée en iso quasi obligatoire de 800 iso en moyenne pour avoir assez de confort. En effet comme je l’ai expliqué dans l’article précédent le cheval ne reste rarement fixe. Le flash est donc vite hors champs si on ne compense pas avec les réglages boitiers et/ou du flash. On peut bien entendu faire suivre le pied et le flash hein mais quand vous aurez essayé vous allez vite voir que ces trois choix vont être mis tous à l’épreuve en fonction de la situation. Donc déjà que la puissance est vite limitée il va falloir compenser par d’autres critères. Mais n’espérez pas couvrir un cheval entier avec un seul flash cobra hein. Il va falloir multiplier les sources pour ce type de plans. Cantonnez-vous à des portraits avec ce type de matériel ça permet déjà de mieux appréhender la technique et les pièges.

Le cobra c’est léger en studio équestre

Ce qui est top avec cette solution c’est que on voyage léger ! Pas besoin de caisse, de chariot nenni. C’est super léger et ça n’occupe qu’une place limitée. Ajoutez un pied ou deux, un modeleur de petite taille et hop vous êtes vraiment facilement nomade. Donc ce qui permet de ne pas s’encombrer et se compliquer la vie pour se concentrer sur la prise de vue. Et puis si ça tombe le risque de casse est plus limité voire moins onéreux que de voir un flash à 1000 balles s’éclater au sol ou sous les pieds d’un cheval de 500 kg.

Le cobra c’est des piles, des piles et des piles

Le gros défaut du cobra c’est que ça fonctionne avec des accus rechargeables ou des piles classiques. Donc à chaque cobra on va y mettre 4/6 accus ou 4/6 piles. Et forcément ça fait un paquet de consommables dans le sac. Sans oublier qu’il faut recharger tous ces accus à la maison, avoir des accus de secours en cas de panne bref galère. A savoir qu’il existe aussi pour certains modèles des batteries portatives qui accroissent l’autonomie et réduisent le recyclage. Tiens recyclage parlons en…

Le cobra c’est lent à se recycler

Je ne suis pas assez calé pour expliquer l’ingénierie d’un flash. Je vais essayer de faire simple et compréhensif. Le recyclage c’est la durée durant laquelle le flash va recharger son énergie pour être en mesure de fournir un nouvel éclair. On flash, les composants puisent de l’énergie et la stockent pour pouvoir être en mesure de sortir un nouvel éclair. C’est clair ? Donc forcément plus la puissance est importante genre ½ voire 1/1 plus la durée de recyclage sera augmentée puisque plus gourmande en énergie. Donc plus de temps entre chaque photo. Quand vous savez à quelle vitesse un cheval change d’expression vous aurez vite compris que c’est très rapidement handicapant et qu’il est vite facile de louper LA photo.

Le cobra c’est sympa mais seul c’est limité

J’ai testé aussi les solutions proposées par le courant strobist, courant qui a émergé il y a quelques années en prônant l’utilisation de flash léger en extérieur. Ces créatifs ont donc eu les limitations que j’ai découvert et ont dû trouver des parades. Là est venue l’utilisation de plusieurs flashs cobra sur un seul et même bloc. On utilise pour ça des éléments permettant d’avoir deux voire quatre sabots de cobra sur une tige. On se retrouve donc avec une paire voire deux paires de cobras ensemble. L’éclairage est donc renforcé, la boite à lumière mieux remplie si on utilise un modèle assez gros. Sympa mais vite onéreux suivant le nombre de flashs. Pour doubler la puissance il faut travailler par paire : deux flash = 1 stop de gagné, 4 flashs 2 stops (pour les stops ressortez les cours de bases hein 😉

Et comme vous augmentez votre puissance, vous n’êtes plus obligé de bosser à plein régime. Donc passer de 1/1 à ½ par exemple et gagner en temps de recyclage, mais aussi avoir une lumière plus homogène.

Le cobra c’est des piles, des piles et des piles

Le gros défaut du cobra c’est que ça fonctionne avec des accus rechargeables ou des piles classiques. Donc à chaque cobra on va y mettre 4 accus ou 4 piles. Et forcément ça fait un paquet de consommables dans le sac. Sans oublier qu’il faut recharger tous ces accus à la maison, avoir des accus de secours en cas de panne bref galère. A savoir qu’il existe aussi pour certains modèles des batteries portatives qui accroissent l’autonomie et réduisent le recyclage. Tien recyclage parlons en…

Le cobra c’est lent à se recycler

Comme vous le savez, je ne suis pas assez calé pour expliquer l’ingénierie d’un flash. Je vais essayer de faire simple et compréhensif. Le recyclage c’est la durée durant laquelle le flash va recharger son énergie pour être en mesure de fournir un nouvel éclair. On flash, les composants puisent de l’énergie et la stockent pour pouvoir être en mesure de sortir un nouvel éclair. C’est clair ? Donc forcément plus la puissance est importante genre ½ voire 1/1 la durée de recyclage sera augmentée.

Donc plus de temps entre chaque photo. Quand vous savez à quelle vitesse un cheval change d’expression vous aurez vite compris que c’est très rapidement handicapant. Surtout si les oreilles de monsieur cheval sont très réactives. On a vite fait de louper un cliché à cause d’une oreille qui est mal tournée.

Mais est-ce quand même intéressant ?

Bien entendu ! Pourquoi dépenser des centaines d’euros sans savoir si cette technique est faite pour vous ? Pourquoi dépenser si vous êtes juste amateur et désireux de vous faire plaisir de façon très simple sans vous ruiner ? Le cobra c’est la solution de dépannage, la solution idéale pour s’amuser de façon simple. Moi j’ai toujours mes cobras dans mon sac. Pour me dépanner ! Et oui trimballer mo gros sac de studio c’est pas facile et lourd. Donc pour le cas du on-ne-sait-jamais je ^réfère avoir un cobra sous la main.

J’ai donc un SB 800 de chez Nikon et un flash yongnuo Y560 II full manuel (oui un basique de basique non TTL etc. mais qui fait très bien son job). Vous voulez faire plaisir ? Allez voir du côté du Yongnuo YN 560III ou IV. Pour une cinquantaine d’euros vous trouverez un flash. Et avec ça vous allez pouvoir vous faire plaisir. Certes en full manuel mais le temps de faire vos premiers pas c’est idéal. Ajoutez un contrôleur flash de la même marque et vous pourrez piloter vos flashs depuis l’appareil sans bouger : puissance, groupes de flash etc. Depuis la version III les yongnuo possèdent un récepteur intégré. Avant il fallait acheter des déclencheurs séparés.

Pour conclure

Est-ce que je vous recommande de commencer au flash cobra ? Tout dépendra de votre culture photographique et vos compétences, vos projets etc. Pour essayer et s’initier je dirais oui directement. Pour quelqu’un qui va vouloir vraiment s’investir dedans je vous dirais d’attendre et de viser des flashs studios autonomes. Par contre le budget change du tac au tac. Mais les possibilités sont totalement différentes. Et à mon humble avis testez avant de dépenser. Le résultat parait sympa mais la photo équine en studio demande du temps, de la persévérance et de la motivation.

Mes recommandations

Je vous propose de découvrir les produits les plus accessibles en terme de budget. A vous de faire votre avis sur la question mais je ne propose que des produits que je sais utile et efficace. Forcément le budget n’est pas donné. Pourtant ce sont des outils dit « bon marché ». J’ai volontairement omis de ne pas inclure des produits plus ciblés à une clientèle fortunée ou professionnelles.

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Comme vous le constatez je recommande Godox. Du matériel idéal pour un amateur passionné ou un professionnel qui n’en a pas un usage intensif. Au delà de ces besoins il faut se tourner vers des marques plus fiables dans le temps, plus adaptées à un sage professionnel comme Elinchrom, Profoto ou encore Broncolor.

A associer au flash on pensera à choisir un déclencheur adapté à la marque de son appareil. Godox propose deux types de déclencheurs. Chaque marque a son propre modèle :

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Attention à bien choisir celui qui vous correspond !

Puis pour éclairer il faut aussi penser au modeleur. Je vous recommande rester simple et pratique pour favoriser la mobilité. Une octobox sera donc idéale : elle se plie et se range très facilement et son catch light (reflet de la boite dans les yeux du modèle) est assez sympa. Forcément plus la taille est grande plus vous éclairerez une zone large et plus la lumière sera douce.

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Comme pour le reste ça reste des box chinoises. C’est à dire que ça ne vaudra jamais une box profoto en terme de qualité. Mais le budget est encore une fois mis en avant pour ne pas vous ruiner.

N’oublions pas non plus de s’équiper pour la mesure de la lumière ! Attention à ne pas choisir le modèle 308 de Sekonic. En effet il est moins onéreux mais ne vous offrira pas tous les outils nécessaires.

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Et voilà un petit tour d’horizon qui j’espère vous aura apporté de plus amples informations quand au matériel indispensable et existant. Une façon de vous permettre d’avoir une meilleure vue de ce que vous aurez besoin. Mais n’oubliez pas que pour comprendre et mettre en pratique il vous faudra avant tout acquérir de véritables notions dispensées par des formateurs qui connaissent leurs travail sur le bout des doigts. Je vous recommande donc d’acquérir le manuel de Nath SAKURA : « La photo dans tous ses états », premier volume. Ce livre est une bible absolue !

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